Une intéressante conférence du Pr Philippe CAIX sur la beauté naturelle :
. ANATOMIE DE LA BEAUTÉ NATURELLE
Et pour les plus courageux , une autre conférence plus technique du même auteur .
ANATOMIE ET CONCEPT DE BEAUTÉ NATURELLE
Dr Alain BOUAZIZ-Rhinoplastie Paris
Le Dr Alain BOUAZIZ est Chirurgien ORL, Face et Cou, spécialisé en rhinoplastie, mais aussi ancien élève des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Il opère à la Clinique Turin Paris 8ème.
Un BLOG qui parle de rhinoplastie, et qui mêle techniques chirurgicales, réflexions psychologiques et considérations artistiques.
Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo.
dimanche 26 juin 2016
BEAUTE UNIVERSELLE OU BEAUTÉ NATURELLE ?
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dimanche 20 décembre 2015
TECHNIQUES CHIRURGICALES EN RHINOPLASTIE ETHNIQUE. Les greffons.
Les greffons en rhinoplastie ethnique
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Ainsi donc, l'une des
2 étapes essentielles de la rhinoplastie ethnique va
consister, comme dans toute rhinoplastie d'augmentation,
à insérer deux greffons.
-Un greffon du dorsum
-Un greffon
columellaire
Le greffon dorsal d'augmentation est souvent
de grand volume et remonte très haut pour combler l'angle naso-frontal. Il ne
présente pas de particularité spécifique. Les avis sont partagé et les
techniques en constante évolution. Cartilage écrasé, cartilage en dés, inclus
dans un manchon d'aponévrose, ou inclus dans de la colle de fibrine. Dans tous
les cas ce greffon doit être solide, car ce n'est pas simple greffon de
comblement. C'est pour cela que certains utilisent préférentiellement l’os, et
dans ce cas la tendance est à l'os crânien. PHOTOS 123
Pour les greffons de
cartilage, la conque d'oreille est la plus utilisée, mais certains préfèrent la
cote. Dans les 2 cas. la crainte d'une cicatrice chéloïde (grosse cicatrice
très évolutive et assez spécifique de la peau noire) est réelle. et doit
faire préférer la voie d'abord antérieure pour l'oreille. classiquement sans chéloïde.
Quant au prélèvement costal une cicatrice chéloïde à ce niveau peut s'avérer
très fâcheuse lorsque vous êtes en maillot de bain...
le greffon columellaire, lui non plus ne
présente pas de grande particularité. Il doit être solide et suffisamment long.Il
est prélevé en même temps que le précédent. J Hoeflin célèbre chrurgien de Los Angeles recommande de placer un
" pea pod graft " qui a
donc une forme de haricot vert. Ce greffon est placé, non pas entre, mais en
avant des cartilages mésiaux. Il a l'avantage d'ouvrir très efficacement
l'angle naos-labial fermé.
les 2 greffons sont
donc positionnés plus ou moins en L comme dans toutes les rhinoplasties d'augmentation.
A ces greffons on
rajoute parfois un greffon de Sheen
pour mieux définir la pointe si celle si reste un peu ronde malgré le greffon
columellaire
Ces greffons permettent de résoudre la quasi totalité des problèmes, parfois on associe des ostéotomies latérales quand la racine est large.
Reste le gros problème des narines qui sera évoqué lors du prochain post.
Masque ethnie Fangn'gil Gabon
samedi 19 décembre 2015
TECHNIQUES CHIRURGICALES EN RHINOPLASTIE ETHNIQUE . principes esthétiques.
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Celles, et aussi de plus en plus ceux, qui s’intéressent
à la beauté ethnique, savent à quel point le nez est source
de préoccupations.
Même si elle ne
dépasse pas la demande d'Outre-Atlantique,
la rhinoplastie ethnique est tendance, et de plus en plus
d'européens franchissent le pas.
Nous avons déjà évoqué les motifs psychologiques et socio-ethnologiques dans des précédents posts. Nous avons
également vu les grandes différences morphologiques entre nez caucasien et neznégroïde .
Aussi nous nous intéresserons ici aux
principes techniques et aux différentes étapes spécifiques de cette rhinoplastie très particulière.
Le principe de
l'intervention va donc consister, étape après étape, à agir sur ses différences.
A en amenuiser le caractère parfois très marqué, et à harmoniser le nez avec le
reste du visage.
Chacun connait les spécificités du nez négroïde,
à savoir :
- pointe ronde et molle,
-narines larges voir très étalées vers les joues,
-racine creuse avec angle naso-frontal parfois inexistant, et quasi
absence de nez osseux,
-angle naso-labiale fermé,
-peau épaisse et grasse très souvent.
Chacune de ces
particularités du nez négroïde, va avoir un " traitement chirurgical "
spécifique. Comme chaque nez est évidemment différent, la rhinoplastie ethnique va donc être une succession
d'étapes modulaires adaptées à chaque cas. Pour certains nez, la
demande sera globale, mais parfois elle portera surtout sur les narines, ou sur
une pointe ronde et tombante, parfois sur un dorsum creux.
Chaque étape est
indépendante des autres, mais la plupart des rhinoplasties ethniques nécessitent
la combinaison de tous les temps opératoires.
A savoir :
-greffon dorsal, d'augmentation
-greffon columellaire de soutien,
-résections narinaires de diminution et d’enroulement
-ostéotomies latérales de reduction( dans une moindre mesure)
Les deux posts suivants parleront des greffons et des
narines.
maque Punu Gabon
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samedi 14 mars 2015
LA BEAUTÉ EST PARTOUT : Rhinoplastie et beauté
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Un Joli nez à Paris , est il un joli nez à Dakar, ou à Moscou, ou à Tokyo ?
Beauté universelle ou beauté plurielle?
Une jeune photographe roumaine a traversé 37 pays en 2 ans pour montrer que la beauté féminine est partout. Son projet, " The atlas of Beauty", montre la diversité de la beauté de ces centaines de femmes prisent sans maquillage et dans leur environnement quotidien. Pas de rhinoplastie ici, mais de la beauté - ou plutôt des beautés, mais n'hésitez pas à regarder les photos Avant-Après de rhinoplasties
Masque théâtre NO - Japon
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mardi 30 septembre 2014
RHINOPLASTIE : Quantifier la beauté pour avoir un joli nez
Pour avoir un joli nez, il faut déjà savoir ce qu’est... un joli nez !
La beauté évolue t-elle avec les modes et les époques, les goûts, les
ethnies ?
De tout temps, les artistes mais aussi les scientifiques, et c’était
souvent les mêmes, ont essayé de mesurer la beauté.
La question qui se pose est donc : Existe-il une beauté universelle et qui serait donc mesurable?
A la demande d’une journaliste, j’ai repris des post plus ancien pour
tenter de redéfinir des critères de
beauté.
Ainsi, historiquement, il y eut d'abord des études sur la nature et
le vivant, puis sur des œuvres de grands Maîtres de la Peinture. Mais aussi plus
tard, des études psychologiques, des questionnaires, des travaux statistiques
sur des individus de même sexe ou de sexes opposés. Ces études sont
contradictoires et ne permettent de conclure.
Les chirurgiens, à leur tour, ont essayé de comprendre la beauté, un peu
comme les Maîtres de la Renaissance, afin de l’appliquer à leurs patients.
Nous nous sommes donc intéressés au Nombre d’Or, qui est connu
depuis l’Antiquité, et qui a toujours passionné tant les mathématiciens,
que les artistes à la quête de la Beauté absolue.
Bien sur, comme toujours, il y a les pour et les contre, et même les
absolument pour et les absolument contre. Certainement, ce débat ne sera
jamais tranché, et tous ont raison. Néanmoins, il est indéniable que tant
appliqué aux portraits de la Renaissance, qu’aux mannequins actuels ou même a
Marilyn Monroe… cela marche !!
On ne sait pas si les Maîtres ont appliqué le Nombre d’Or à
leurs tableaux et c'est pour cela qu’ils sont universellement reconnus comme
beaux. Ou a l'inverse, ils sont beaux
parce que ce sont les plus grands artistes qui les ont créés, et en
cherchant à comprendre pourquoi on les aime, on a trouvé le Nombre d'Or.
C est le cas également pour les stars.Georges Clooney par ex, que l’on a
analysé forcément a posteriori ... et cela fonctionne aussi.
Certes, les détracteurs vont nous trouver des exemples qui ne marchent
pas, mais il est vrai que cela reste un excellent moyen de
ne pas faire de grosses erreurs en chirurgie faciale et dans mon cas en rhinoplastie.
Notamment en rhinoplastie secondaire, où parfois les défauts du nez sont
évidents, mais souvent le patient n’est pas
satisfait et l’on ne sait pas pourquoi. Alors là, en essayant de quantifier ce
qu’il n’aime pas, cela peut aider à lui faire un projet de correction.
Un ancien chirurgien rhinoplasticien suisse, Charles Auguste Baud, a décrit
des secteurs en s’inspirant de Léonard de Vinci. De face, mais surtout de
profil avec des angles simples, qui colle avec le Nombre d’Or. Ces
angles donnent de bonnes directives lors d'un projet de rhinoplastie.
Ce travail a été repris par un autre célèbre chirurgien suisse Dr. Michel Pfulg sur Kate Moss.
Puis un troisième chirurgien américain Stephen R.
Marquardt. a créé un masque. Quand ce masque colle avec un visage, le plus souvent ce visage est magnifique ,que se
soit un tableau classique, une star ou un modèle.
Dans cette démarche, le nez par sa position
centrale, partage, disons avec les yeux, l’essentiel de la beauté d un visage. C’est
pour cela que la demande de rhinoplastie est aussi importante. Vous pouvez
maquiller les yeux, mais pratiquement pas le nez car c’est un organe en 3 dimensions.
Un organe pour sculpteur, plus encore que pour peintre. Le nez on tourne autour,
on le regarde de face, de profil, de 3/4... Un peu comme un sein aussi.
Et le nez on l’intègre aux yeux à la bouche aux joues. Et c'est là qu’intervient la chirurgie maxillo-faciale et la profiloplastie en particulier.
Et le nez on l’intègre aux yeux à la bouche aux joues. Et c'est là qu’intervient la chirurgie maxillo-faciale et la profiloplastie en particulier.
Personnellement, j ai fait la démarche à l’ envers. J’ai vu d’innombrables patients mécontent de leurs rhinoplasties et qui venait me voir pour une rhinoplastie secondaire, voire tertiaire ou plus. Souvent le problème était évident, mais parfois il était difficile de comprendre ce qui n’allait pas dans leurs résultats. Ou plutôt ce qui ne leurs convenait pas dans l'image que leurs reflétait le miroir. Alors bien sur, au delà de toutes considérations d’ordre psychologique, d’image de soi, ou de « code du paraitre », il m’a semblé nécessaire de rechercher des modèles physiques susceptibles de plaire si non à tout le monde, au moins au plus grand nombre. Et de comprendre ce qui poussait les patients à demander des nez trop petits, trop creux, trop relevées, et certains chirurgiens à les écouter et à les suivre, parfois bien au delà de leurs espérances, avec des résultats souvent catastrophiques. Donc comme à l évidence il y a en chirurgie faciale et en rhinoplastie en particulier, un nombre impressionnant de ratés (chez les peoples aussi, pas besoin de photos tout le monde les connait..), il est important de redéfinir la beauté et tenter de la quantifier un minimum. Il faut essayer de définir des critères simples et faciles à appliquer, même imparfaits mais fiables et quasiment universels à quelques nuances ethniques près. ..
Il fallait donc trouver des critères quantifiables pour ne pas se tromper ou le minimum. Des critères susceptible de plaire au plus grand nombre. Il était donc logique d’allez rechercher cette beauté chez les artistes et notamment les modèles des peintres de la renaissance, comme la Fornarina de Raphael, la Simonetta de Botticelli, ou la Mona Lisa . Mais également chez les stars actuelles ou plus anciennes. Car les stars, à mon avis et dans l’imaginaire du public, sont dans la continuité de cette démarche artistique des grands peintres, au moins aux yeux de leurs admirateurs.
Ainsi, même si l’utilisation du Nombre d Or en
chirurgie a ses détracteurs, et que l’on peut émettre des réserves
sur son utilisation, en général cela fonctionne dés que l’on parle de beauté picturale,
de photos de stars ou de patients. Mais dans la beauté, il y
certainement d innombrables facteurs comme la mimique, le regard, qui
font le charme, la séduction, ...et bien sur quand vous regardez celui ou celle
que vous aimez, vous ne la mesurez pas avec un compas ou un calque.
N'hésitez pas à regarder les photos Avant-Après de rhinoplasties .
Tableau :Raphael, La vierge à la rose
Tableau :Raphael, La vierge à la rose
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jeudi 14 août 2014
RHINOPLASTIE ET VIEILLISSEMENT
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Nous sommes en vacances. Voici une petite vidéo récréative sur le vieillissement féminin. Un petit bijou de créativité . Je suis sur que vous allez adorer !
Petrus CHRISTUS- Portrait de jeune fille(vers 1470)
N'hésitez pas à regarder les photos Avant-Après de rhinoplasties.
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mardi 1 juillet 2014
RHINOPLASTIE ETHNIQUE ET BEAUTÉ : La Beauté au pluriel (deuxième partie)
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Esther Honig est une jeune journaliste qui s’est intéressée aux différentes conceptions de la beauté à travers les cultures du monde. Dans son projet Before & After,
la jeune femme tente de retracer les variations (parfois flagrantes)
d’une culture à l’autre, voire d’un individu à l’autre en ce qui
concerne la beauté du visage.
La journaliste s’est servie de plateformes freelance pour entrer en contact avec des designers graphiques de plus de 25 pays différents (parfois expérimentés, parfois simplement débutants) pour leur faire parvenir une photo d’elle à l’état naturel. Cette photo devait servir de matière première aux « artistes » pour que ces derniers recréent selon eux la « femme parfaite »(conformément à leur canons culturels de beauté).
Avec la simple phrase « rendez-moi belle », la jeune femme a exhorté les
designers à puiser dans leurs a priori personnels et culturels de la
beauté.
Le projet n’est pas encore achevé, mais la jeune femme a déjà publié
quelques une des photographies allègrement photoshopées (certains s’en
sont vraiment donnés à cœur joie). La journaliste souligne que »
chaque photo est la réflexion des concepts personnel et culturel de la
beauté et qui sont chers au créateur individuel ».
La notion de « beauté idéale » est remise en cause par cet exercice pour
le moins intriguant et intéressant. Cette expérience est une analyse
sociologique et anthropologique de la beauté à travers le monde. Dommage
qu’elle n’englobe pas davantage de pays.
Voici un premier panel de résultats. Pour le reste des images, je vous invite à visiter le site d’Esther Honig.
http://youtu.be/BUDugmcwFe8
N'hésitez pas à regarder les photos Avant-Après de rhinoplasties.
sources: Marianne Schmitt dans Etudes / Enquêtes, Mode, Tendances
Raphaël, Les trois grâces (détail)
Raphaël, Les trois grâces (détail)
lundi 2 juin 2014
RHINOPLASTIE ETHNIQUE ET BEAUTÉ : La Beauté au pluriel (Première partie)
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le TITIEN "la femme au miroir"1515 |
Un photographe a compilé plus de 4000 portraits de femme de tous les pays.
cela confirme, si l'on en doutait que la beauté n'a pas de frontière.
Les images parlent d'elles-mêmes !
![]() |
9GAG.com |
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dimanche 9 février 2014
RHINOPLASTIE ET INJECTIONS : Rhinoplastie secondaire, Rhinoplastie médicale
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Vous m’avez demandé de nombreuses fois sur le blog, le mail ou la consultation, ce que je pense des injections de produits de comblement en rhinoplastie ? Globalement beaucoup de bruit pour rien … ou pour pas grand-chose, à quelques nuances près ….
On peut
synthétiser ces injections en 3 types :
- Injecter
à la place d’opérer, c'est la rhinoplastie
médicale.
- Injecter
après rhinoplastie, et là 2 cas de figure :
- soit le nez est globalement réussi
et on améliore de tous petits défauts : c’est
une retouche.
- soit il s’agit d’un nez raté et on injecte pour éviter une rhinoplastie secondaire.
Commençons
par les tout petits défauts.
On opère donc une rhinoplastie. Le patient est content, le chirurgien aussi, mais il demeure un ou plusieurs petits défauts. Par exemple une petite irrégularité du dorsum ou un creux sus-narinaire ou encore un tout petit corbin. Dans ces cas, auparavant on ne faisait rien, ou bien si la patiente (ou le patient) faisait un peu de forcing alors on faisait une retouche , un peu contraint à reculons.
On opère donc une rhinoplastie. Le patient est content, le chirurgien aussi, mais il demeure un ou plusieurs petits défauts. Par exemple une petite irrégularité du dorsum ou un creux sus-narinaire ou encore un tout petit corbin. Dans ces cas, auparavant on ne faisait rien, ou bien si la patiente (ou le patient) faisait un peu de forcing alors on faisait une retouche , un peu contraint à reculons.
Maintenant
on prend de l’acide hyaluronique de
bonne qualité, et on comble les petits trous en consultation. On décolle la
peau qui fait des adhérences disgracieuses, on joue sur la lumière, la
souplesse de la peau. On peut aussi camoufler de manière durable un petit
corbin, en injectant au dessus, ou encore rectifier une asymétrie de la pointe.
Vous
allez me dire que ça ne va pas tenir, qu’il va falloir y retourner, c’est vrai et
faux ! Étonnement, dans ces cas
précis post-opératoires et limités, au bout de 2 ou 3 injections cela devient définitif !!
Tout ce passe comme si le décollement de la peau se maintient par un tissu
cicatriciel collagène, un acide hyaluronique
endogène). La correction des petits défauts est donc une très bonne indication
de comblement à l’acide hyaluronique. Elle peut améliorer le résultat d’une
rhinoplastie et éviter certaines retouches.
Totalement
différent est le cas du nez raté. Quand un nez est vraiment raté, ne pas
l’injecter relève du bon sens, il faut faire une rhinoplastie secondaire.
S’il est raté en général, c’est
que le premier opérateur a trop enlevé de cartilage et/ou d’os. Donc de
matériaux structurant, relativement solide et avec une forme préétablie qui
crée sa fonction°°°°°. Il n’est donc pas logique de le remplacer par un gel,
souple par nature et sans forme puisque qu’injectable. Et je ne vous parle pas
des injections de graisse (Rhinolipofilling)
qui elles, ne disparaissent pas, et qu’il faut parfois enlever (et avec
difficulté) lors de de rhinoplasties secondaires.
Vous
l’avez compris quand un nez est raté et surtout s’il est multi…raté, à mon
humble avis il ne faut pas injecter d’acide.
Et pour la graisse, en dehors d’améliorer la trophicité cutanée (par les
facteurs de croissance qu’elle contient), le seul intérêt est à mon avis de
préparer la peau avant une rhinoplastie secondaire. Celle-ci se fera selon les
techniques traditionnelles classiques décrites dans ce blog ou ailleurs. A
savoir enlever là où on a laissé trop, rajouter là où cela manque, harmoniser
l’ensemble.
Il y a
des nouveautés qui demandent à être évaluées car elles sont très intéressantes,
comme les injections de cartilage broyé
ou en petits cubes de 1mm, plus ou moins seul ou associé à de la colle
biologique où d’autres liants, mais là on est presque plus dans les injections
car il s’agit de greffes.
Reste le
problème de la rhinoplastie médicale sur
nez non opéré. Le concept est relativement récent. Ici, le cas est différent, car si on injecte
des produits résorbables on ne fait pas de bêtises, au pire on dépense de
l’argent. Et de l’argent on en dépense pas mal, car les bons produits coutent
chers et sont par définition résorbables. J’avoue que l’on m’en demande rarement,
alors que je fais beaucoup d’injection pour les rides. Son intérêt est limité,
à mon avis, au nez pas trop laid, que l’on veut améliorer un peu… une sorte de
retouche pour nez non opéré.
La
technique est décrite partout ,brièvement
s’il y a une bosse on rajoute au dessus
et au dessous pour la camoufler, cela fait un peu un gros nez…Pour remonter la
pointe on injecte un peu de botox dans le muscle qui abaisse la pointe.
Pourquoi pas …
En rhinoplastie ethnique ,là, j’ai tenté
à de nombreuses reprises, et je dois dire que je ne suis pas très satisfait. Au
début c’est très bien, magique même mais ça se résorbe vite. Car il y a une
forte tension au niveau du dorsum osseux.
Et si en plus si c’est mal fait, le produit va vers les yeux et c’est
horrible. En rhinoplastie et a fortiori en R.ethnique, il faut déjà largement
maitriser la chirurgie pour jouer à ça. J’ai essayé le Radies*(qui contient du
calcium), c’est mieux mais cela se résorbe
également, et à la longue c’est cher et décevant. Je rappelle que le silicone
injectable est strictement interdit, mais bon …disons qu’on en voit encore.
Pour conclure, et sans être trop cassant, je dirais qu’en dehors des retouches où c’est génial, la rhinoplastie médicale est plutôt un « produit d’appel » pour celui qui pratique la rhinoplastie et un « produit » tout court pour celui qui ne la pratique pas .
N'hésitez pas à regarder les photos Avant-Après de rhinoplasties.
Giovanni Bellini - Madonna and Child with Two Saints (detail). 1490.
samedi 22 juin 2013
CHOIX TECHNIQUES EN RHINOPLASTIE SECONDAIRE
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Les
patients étant de plus en plus instruit et informés sur la rhinoplastie, en
particulier sur la rhinoplastie secondaire. Les questions sur les procédés de
réparation fusent sur les blogs et les forums. Il n’est pas rare de lire, et
cela est révélateur, des discussions de patients sur les voies d’abord, sur
l’utilisation de matériaux synthétique, ou autologue (qui appartiennent à la
personne), ou bien sur l’indication de tel ou tel greffon ...
Les gens qui m’interrogent ou me consultent sont globalement très bien informés, même si un certain nombre de bêtises circulent sur la toile. Les questions sont précises, parfois trop... Paradoxalement, certains pensent avoir déjà la réponse. Ils attendent une confirmation de leur propre analyse, ou parfois ils testent ... le chirurgien potentiel, l’élu de leur future intervention.
Contrairement
à certains, je suis pour une large diffusion de l’information technique en
rhinoplastie. A l’inverse, d’autres pensent et peut-être à juste titre, que le
patient n’a pas à entrer dans les détails techniques, et la discussion
préopératoire se limite donc à l’élaboration d’un projet plus ou moins précis,
sur sa faisabilité éventuelle, mais en aucun cas sur les modalités
techniques.
Je
cite souvent cet exemple dans le forum du blog "allez vous me faire un
greffon de Sheen, ou avez-vous prévu des spreader graft ? ". Il faut
comprendre que pour chaque défaut en rhinoplastie secondaire, il y a
non pas une, mais des solutions satisfaisantes. Chaque opérateur a ses
préférences et habitudes, et l’on peut obtenir un résultat très honorable
par des techniques différentes. Tous les chemins mènent à Rome... De plus,
telle technique peut être bien entre certaines mains, et nulle entre les mains
d’un autre.
Le
meilleur exemple est la voie externe, qui a beaucoup de succès,
au point que si vous ne l’utilisez pas, on peut penser que vous ne la maîtriser
pas. En gros, vous êtes un amateur, ou un ringard. J’ai vu des résultats
effroyables de voies externes par des chirurgiens qui ne maîtrisaient pas la
technique. A l’inverse, certains opérateurs prestigieux ne l’utilisent
pratiquement jamais. Personnellement, elle m’est indispensable environ une fois
sur 2 (une fois sur 3 en rhino primaire et quasi systématiquement en
rhinoplastie secondaire). J’ai entendu dernièrement à propos d’un nez
particulièrement désastreux : "il m’a raté la pointe parce qu il ne
m’a pas fait une voie externe".
Non,
il a raté la pointe parce que, soit il y a eu un incident et cela peut
arriver à tout le monde, soit il ne connaît rien à la pointe et cela quelque
soit la voie d’abord. Une intervention réussie, c’est une foule de petits
détails techniques, que le chirurgien maîtrise, parfois même inconsciemment, et
qui font la différence. Un peu comme une recette de cuisine, avec les même
ingrédients on la réussi ou on la rate !
De
même, certains greffons ou techniques ont mauvaise réputation, mais donnent
d’excellents résultats dans des mains qui les maîtrisent. On entend ainsi des
contrevérités du type « le cartilage se résorbe », «l’os du crâne est dangereux
», « la voie externe laisse des cicatrices », « les biomatériaux
n’ont pas assez de recul », etc...
Ceci
est également vrai pour nous autres chirurgiens, car nous avons tendance à
prendre notre vérité, pour la vérité. Il serait plus juste de dire et là je
donne mes préférences : « je n’aime pas les biomatériaux, car je
préfère prendre ce dont j’ai besoin sur le patient lui-même c’est plus
écologique et économique » par exemple pour camoufler les irrégularités
j’évite les aponévroses de porc type PERMACOL qui est un implant de derme
acellulaire, je préfère l’aponévrose temporale du patient.
De
même je préfère le cartilage à l’os, mais si l’os est nécessaire, je n’hésite
pas à en prélever prudemment sur le crâne. Je n’ai jamais utilisé le Medpor qui
est une sorte de plastique poreux et qui est
colonisée par les tissus du patient. Le risque d’infection est faible, mais
comme il est quasi nul avec du vrai os autologue qui prend pratiquement "à
tout les coups", je préfère donc l’os aux biomatériaux.
La
règle de remplacer de l’os par de l’os et du cartilage par du cartilage reste
pour moi la meilleure (nous reverrons les greffons dans un autre post).
Néanmoins, certains rhino-chirurgiens sérieux sont très contents du Medpor, et
si un jour je n’ai pas d’autre solution, je pourrais être amené à l’utiliser.
Voici
le message que je veux faire passer. Ce n’est pas parce que certains
n’utilisent pas une technique qu’elle est mauvaise. Et ce n’est pas parce que
certains utilisent une technique qu’ils la maîtrisent.
Conclusion
en rhinoplastie et surtout en rhino secondaire, comme d’ailleurs partout en
médecine, il convient de maîtriser le geste et de bannir les certitudes.
Pour
terminer voici un cas intéressant de R2:
Cette jeune femme a un mauvais résultat d’une
rhinoplastie il y a 5 ans avec ensellure cartilagineuse , bosse résiduelle et
déviation. Remarquons la cassure de la ligne de Sheen à droite de face et
l’ouverture de l’angle naso-labial de profil. La R2 a consisté a repositionner
la cloison et à greffer un cartilage de conque par voie externe. Notons la
récupération d’une ligne de Sheen de face et d’une fermeture de l’angle avec
léger rallongement du nez .
N'hésitez pas à regarder les photos Avant-Après de rhinoplasties.
Michel-Ange, plafond Chapelle Sixtine (détail) entre 1508 et 1512
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samedi 17 novembre 2012
PRINCIPES DE RÉPARATION EN RHINOPLASTIE SECONDAIRE
![]() |
Georges de La Tour: la diseuse de bonne aventure (détail) |
La rhinoplastie secondaire (R2) est un véritable challenge, c’est un secret pour personne. Aussi on ne peut que conseiller au candidat éventuel, et à son chirurgien, d’y réfléchir à deux fois avant d’envisager une rhinoplastie secondaire (et a fortiori une tertiaire…). Bien sur, je ne parle pas des simples retouches, qui sont monnaie courante en rhinoplastie. Il est vrai qu’en rhinoplastie, on recherche, si non l’impossible perfection, au moins une relative adéquation du résultat. Le nez étant un organe, dont on ne rappellera pas, qu’il est au milieu du visage.
Ainsi, après avoir mûrement réfléchit à la ré-intervention et au choix du chirurgien - celui-ci est en règle général, et on peut le comprendre, différent du premier et plutôt "spécialisé", il importe d'évoquer les quelques principes chirurgicaux et les grandes lignes de la R2, que le candidat doit savoir. Ceci, afin de poser les questions adéquates aux chirurgiens, et d'en comprendre les explications.
Voici donc les éléments à connaître, sans entrer dans les détails techniques qui sont infinis et variables selon les opérateurs. Le projet de R2 doit être très précis et élaboré de concertation entre patient et chirurgien.
Pour moi, il faut 3 consultations, dont une très proche du jour de l'intervention. Encore plus qu'en R1, il doit y avoir une compréhension et une adéquation parfaite entre, si j'ose dire, "les deux parties" ou mieux : les partenaires. Il faut que l'opérateur saisisse exactement la demande, qui n'est pas toujours évidente ; et le défaut dont parle le patient n'est pas forcément celui qui saute aux yeux du chirurgien (principaux défauts en R2).
Il faut également que le patient comprenne ce qu'il est possible, mais surtout impossible ou périlleux de réaliser. Il vaut mieux un projet de R2 réaliste et sans risque, qu'un projet idéal qui ne sera jamais réalisable, source de déception et de conflits.
Le morphing photo est ici, à mon sens incontournable. Il devra être, non pas idéal, mais réaliste pour donner ne pas donner de faux espoirs au patient.
Le délai pour une R2 est sujet à discussion. Personnellement je pense que 6 à 8 mois est un minimum pour une reprise de rhinoplastie primitive faite par voie endo-nasale (cachée). Pour une reprise de voie externe ou une rhino 3, un an est un minimum, et ... 10 ans c'est encore mieux.
La voie d'abord en R2 varie selon les opérateurs, mais la voie externe est la plus utilisée. Elle seule permet de faire un "état des lieux" précis, on ouvre et on regarde ce que le prédécesseur a fait (ou défait!) un peu comme un garagiste qui soulève le capot de la voiture pour voir ce qu'il se passe... Mais comme je l'ai déjà écrit en matière de voie d'abord, chacun utilise celle qui lui semble la meilleure et avec laquelle il se sent le plus à l'aise.

Les greffons, tout ceux qui s'intéressent à la rhinoplastie en
ont entendu parler, et en général trop ! "Allez-vous me faire un greffon
de Sheen? ou un spreader graft ?". Sans parler de ceux qui nous
regardent d'un air désabusé, si on ose pas leur parler de greffons. Ce
ne sont pas les greffons qui réussissent la R2, mais bon on peut
considérer qu'ils sont incontournables. Cela fera l'objet d'un article
entier, mais pour résumer, disons qu'il existe des greffons osseux et
cartilagineux. L'os se prend le plus souvent au niveau du crâne. Le
cartilage sur la cloison, derrière l'oreille, ou plus rarement sur une
côte. Chaque greffon a une indication précise, et chaque opérateur ses
préférences. Il y a des greffons structurants pour reconstruire ce qui a
été enlevé avec parfois... un peu trop d'ardeur ! Et des greffons
modelants pour affiner, adoucir, régulariser une structure, par exemple
la pointe ou le dorsum. Les greffons synthétiques n'ont pas, en France,
la faveur des spécialistes en rhinoplastie.
En conclusion et pour résumer dans une R2, on ouvre, on fait un état des lieux ( ce qui a été abimé, ce qui manque, et ce qui reste en trop), on re-casse ce qui a été mal cassé, on enlève ce qui a été laissé en excès, et on rajoute des greffes là où cela manque. Et on essaye d'harmoniser le tout. OUF !
dimanche 24 juin 2012
LES PRINCIPAUX DÉFAUTS EN RHINOPLASTIE SECONDAIRE (Seconde partie)
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Voici comme convenu le catalogue des principales doléances après rhinoplastie. Ces doléances sont certainement variables selon les différents chirurgiens pratiquant la rhinoplastie : ORL spécialisés en rhinologie, rhino-plasticiens, ou chirurgiens esthétiques plus généralistes.
Ces défauts (esthétiques ou fonctionnels) sont le plus souvent associés, aussi ils concernent tous les acteurs du sujet.
Comme je l’ai déjà souligné il y a quelques temps, forme et fonction sont intimement liées en matière de rhinologie, on ne doit plus entendre "je vais vous réparer l’aspect esthétique et vous verrez un ORL pour la respiration" , ou "je vais vous faire respirer dans un premier temps, puis vous verrez…."
Nous passeront donc en revue le nez de haut en bas.
Au niveau de la
racine du nez
On rencontre souvent le comblement de l’Angle Naso-Frontal
(c.a.d. le haut du nez) qui donne le fameux nez "grec" des
sculptures antiques et qui n’est pas trop au goût du jour.
Ou à l’inverse la racine
creuse par excès de résection de la bosse
Au niveau du Dorsum (dos du nez)
Les irrégularités du dorsum sont très courantes
"L’open roof " qui donne un aspect de rail palpable
avec le doigt, voir même visible sur les peaux fines.
"Le V inversé "(bien connu des forums !!!)
qui fait un creux en toit de maison à la jonction de l’os et du cartilage,
"La bosse résiduelle " ou qui réapparaît est
fréquente, mais pas forcément très gênante.
"Le Bec de corbin " également bien connu qui
associe une bosse cartilagineuse et un creux de la racine du nez.
Le nez dévié et la greffe visible (surtout au niveau des
bords), déformée ou irrégulière sont malheureusement très fréquents. La greffe
du dorsum nasal reste toujours
actuellement un problème pour les
chirurgiens, nous en reparlerons.
Au niveau de la
Pointe
L’asymétrie est un défaut courant
Le creux sus narinaire et le collapsus inspiratoire (les
narines se ferment à l’inspiration, et entraîne des problèmes de valve naale)
L’asymétrie des dômes avec pointe saillante, la saillie d’un
dôme,…
Le manque de définition de la pointe, la pointe ronde, molle, tombante (faisant un
nez trop long) ou à l’inverse très relevée (faisant un nez trop court)
Au niveau des Narines
L’asymétrie narinaire, avec la columelle visible (columel show) et pendante souvent
rouge
Ou l’inverse une columelle courte, « rétruse »,
avec des ailes narinaires tombantes (plus rare)
On peut ainsi décrire des tableaux assez typiques avec des associations d’anomalies fréquentes :
Le Nez creux
Dorsum creux, V inversé pointe hyper-projettée, open roof qui sent palpe plus qu’il ne se voit,
collapsus narinaire en général à l’inspiration
Le « Bec de corbin » avec pointe ronde, ou
tombante et racine creuse par excès de résection osseuse
Le Comblement de l’Angle NasoFrontal, avec pointe ronde hypo-projettée et relevée, nez
court et racine comblée.
Le « Surgical look » où rien n’est
franchement raté, mais tout est un peu excessif (nez trop court trop relevé
trop mince donnant cet aspect de nez opéré bien connu) qui fait très américaine, ou nez dit « à la Parisienne » très
années 60. Personne ne doit s’apercevoir qu’un patient a eu une rhinoplastie, pas même le chirurgien
qui l’a opéré.
Le nez dévié
secondaire
Racine creuse, pointe
excessive ayant été négligée, asymétrie des os propre et bien sur cloison déviée.
Les problèmes fonctionnels
Une rhinoplastie secondaire est parfois nécessaire pour
« nez bouché ».
Soit après rhinoplastie ayant négligé la partie respiratoire
(cloison non traitée, cornets trop volumineux,..), soit pour séquelles fonctionnelles sur nez à respiration pré-opératoire
satisfaisante (synéchie, valve nasale).
En gros, soit le nez respirait bien avant et après il ne respire plus, soit il ne respirait déjà
pas terrible et après c’est encore pire ! Le nez bouché est un motif majeur de
consultation en rhinoplastie secondaire et peut-être même le premier et
nécessitera un ou plusieurs articles.
Pour terminer, voici un exemple qui illustre un bon nombre
des anomalies que nous avons citées.
Cette malheureuse patiente cumule en effet les erreurs, bien sur il
s’agit d’un cas exceptionnel (encore que…). Le résultat, bien qu’imparfait,
peut être considéré comme plutôt satisfaisant (compte tenu du départ…) et a permis
à la patiente de retrouver un peu de sérénité.
On reconnaîtra le V inversé, le Corbin, le comblement de l’angle naso-frontal, associé à une racine creuse, une pointe hyper-projetée asymétrique et un collapsus narinaire. L’intervention par voie externe a consisté en une greffe du dos du nez, un renforcement et un recul de la pointe et des ostéotomies (pour recasser le nez). La greffe est un peu visible, la pointe un peu épatée,la voie externe encore un peu visible, mais les défauts majeurs ont disparus.
On reconnaîtra le V inversé, le Corbin, le comblement de l’angle naso-frontal, associé à une racine creuse, une pointe hyper-projetée asymétrique et un collapsus narinaire. L’intervention par voie externe a consisté en une greffe du dos du nez, un renforcement et un recul de la pointe et des ostéotomies (pour recasser le nez). La greffe est un peu visible, la pointe un peu épatée,la voie externe encore un peu visible, mais les défauts majeurs ont disparus.
On illustre bien là, les objectifs de la rhinoplastie
secondaire, qui sont non pas la perfection, mais une nette amélioration.
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